Chagrin d'amour

Soleil qui resplendit en roi parmi les cieux,
Essence de bonheur guidant mon humble plume,
Gentillesse incarnée au rire chaleureux,
Où vas-tu donc puiser le feu qui te consume ?

Loin de toi, je languis, boursouflé de douleur,
Offrant au désespoir mes entières pensées,
Vétuste ombre gisant sous un saule pleureur
Empli d’un chagrin propre aux amours insensées.

Girouette sans vent, navire privé d’eau,
Attendant sans faillir le temps du renouveau,
Serai-je encore un jour béni de ta présence ?
Croisant mes frêles doigts au pied du grand flambeau,
Hanté par le regret, j’éteins mon existence.