Ancien Monde
Camarades, debout ; le devoir vous appelle :
Il est temps de bâtir une époque nouvelle.
Regardez ces patrons, vampires de labeur,
Suçant des employés le sang et la sueur ;
Ces ministres, suppôts du grand capitalisme,
Travestissant les lois par simple fanatisme ;
Ces députés menteurs prêchant l’égalité,
Dissimulant leurs gains dans l’illégalité ;
Ce président qui croit que traverser la rue
Suffit à récolter sa portion congrue ;
Ces banquiers cultivant leurs juteux intérêts :
Le client est la souche, et le crédit l’engrais ;
Ces héritiers nantis, bourgeois de pacotille
Dont l’unique mérite est le nom de famille ;
Ces grands chefs d’entreprise, empereurs tout-puissants,
Qui ont entre leurs mains le sort des indigents ;
Ces financiers sans vie, esclaves de galère
Sacrifiant leurs nuits au nom de leur salaire ;
Ces avocats véreux dont les creux plaidoyers
Défendent les escrocs qui pillent les foyers ;
Ces consultants pompeux, experts de l’artifice,
Qui brassent plus de vent qu’ils ne rendent service ;
Ces directeurs pervers dont l’unique plaisir
Est de voir leurs adjoints trimer, geindre et souffrir ;
Ces préfets de police ivres de violence
Passant de leurs agents les crimes sous silence ;
Ces politiciens aux discours de velours
Jouant mieux du pipeau que les feus troubadours ;
Ces dictateurs en herbe aux discours populistes
Fiers de représenter des idéaux fascistes ;
Ces docteurs corrompus, infâmes charlatans,
Abjurant la science au malheur des mourants ;
Ces prêtres criminels de la plus basse engeance
Flétrissant de leurs mains les fleurs de l’innocence ;
Ces marchands de terreur, apôtres des complots,
Qui se moquent des faits et déforment les mots ;
Ces sicaires sanguins, aveuglés par la haine,
Entretenant le feu de leur guerre malsaine ;
Et tous ces inconnus, ces citoyens normaux,
Qui se plaignent de tout mais tolèrent ces maux !
Camarades, debout ! Que périsse le vice !
L’ancien monde a vécu : l’heure est à la justice.
Il est temps de bâtir une époque nouvelle.
Regardez ces patrons, vampires de labeur,
Suçant des employés le sang et la sueur ;
Ces ministres, suppôts du grand capitalisme,
Travestissant les lois par simple fanatisme ;
Ces députés menteurs prêchant l’égalité,
Dissimulant leurs gains dans l’illégalité ;
Ce président qui croit que traverser la rue
Suffit à récolter sa portion congrue ;
Ces banquiers cultivant leurs juteux intérêts :
Le client est la souche, et le crédit l’engrais ;
Ces héritiers nantis, bourgeois de pacotille
Dont l’unique mérite est le nom de famille ;
Ces grands chefs d’entreprise, empereurs tout-puissants,
Qui ont entre leurs mains le sort des indigents ;
Ces financiers sans vie, esclaves de galère
Sacrifiant leurs nuits au nom de leur salaire ;
Ces avocats véreux dont les creux plaidoyers
Défendent les escrocs qui pillent les foyers ;
Ces consultants pompeux, experts de l’artifice,
Qui brassent plus de vent qu’ils ne rendent service ;
Ces directeurs pervers dont l’unique plaisir
Est de voir leurs adjoints trimer, geindre et souffrir ;
Ces préfets de police ivres de violence
Passant de leurs agents les crimes sous silence ;
Ces politiciens aux discours de velours
Jouant mieux du pipeau que les feus troubadours ;
Ces dictateurs en herbe aux discours populistes
Fiers de représenter des idéaux fascistes ;
Ces docteurs corrompus, infâmes charlatans,
Abjurant la science au malheur des mourants ;
Ces prêtres criminels de la plus basse engeance
Flétrissant de leurs mains les fleurs de l’innocence ;
Ces marchands de terreur, apôtres des complots,
Qui se moquent des faits et déforment les mots ;
Ces sicaires sanguins, aveuglés par la haine,
Entretenant le feu de leur guerre malsaine ;
Et tous ces inconnus, ces citoyens normaux,
Qui se plaignent de tout mais tolèrent ces maux !
Camarades, debout ! Que périsse le vice !
L’ancien monde a vécu : l’heure est à la justice.