Parfums - 12

Acqua di Parma - Iris Nobile

Une odeur florale et gourmande, chaleureuse mais pas étouffante. L’anis étoilé produit une touche légèrement sucrée, de même que la vanille qui le soutient, et l’iris raffine le tout ; c’est un équilibre délicat et réussi. La longévité est en revanche un peu décevante. En une image : un bouquet d’iris baignant dans une délicieuse crème à la vanille infusée de badiane.

Acqua di Parma - Peonia Nobile

Il ressemble à Iris Nobile mais suggère une teinte plus rouge : la pivoine et la rose annoncent un caractère très floral, et la framboise ajoute subtilement une note fruitée sucrée. En une image : un assortiment gourmand de fruits et fleurs rouges saupoudré d’un soupçon de poivre.

Acqua di Parma - Colonia

C’est le pilier de la maison Acqua di Parma : Audrey Hepburn, entre autres, en raffolait semble-t-il. Je trouve l’ouverture citronnée un peu trop forte, mais une fois quelques minutes passées, un véritable jardin boisé se développe sur ma peau : c’est une surprise très agréable. En une image : un petit verger d’agrumes caché au milieu de buissons de lavande.

Diptyque - Volutes

Une odeur qui évoque invariablement l’Orient : épicée et poudrée à souhait. Je distingue une odeur de miel assez marquée, couplée à ce qui s’apparente à du tabac ; le mélange est en fait plutôt doux au nez, il enveloppe galamment mais n’étouffe pas. En une image : un rituel hindou où l’on fume la pipe sur des offrandes de miel et de safran.

Diptyque - Tam Dao

Un boisé à l’ouverture très fraîche et qui s’affermit avec le temps : il semble que ce soit le cyprès qui produise cet arôme initial, puis le bois de santal et le cèdre prennent lentement le dessus. Enfin, le palissandre s’impose, entouré d’épices. En une image : une partie d’échecs dans une forêt au crépuscule, où les odeurs des pièces en palissandre se renforcent de celles des cèdres.

Dior - Dior Homme

Je n’apprécie pas l’ouverture de ce parfum : l’acidité de la bergamote se ressent trop à mon goût. Et pourtant, quel délice lorsque l’ambre et le cacao daignent finalement se dévoiler. Tel un papillon sortant de sa chrysalide, la fragrance hespéridée se métamorphose et se pare d’une robe boisée puis cuirée qui me subjugue. Le vilain petit canard devient bel et bien un cygne majestueux. En une image : un buisson de citrons cachant l’entrée d’un café réservé aux véritables gentlemen.