Parfums - 11

Fragonard - Île d’Amour

Un parfum léger et fleuri, qui me fait assez peu d’effet. Je n’ai pas su identifier l’osmanthus qui est censé figurer en note de tête, même si un vendeur me l’avait présenté comme similaire au melon. Après une petite recherche j’ai trouvé l’odeur dont le nom m’échappait : l’eau de mer. En une image : une petite fille qui cueille des fleurs le long d’une falaise jetant sur l’océan.

Fragonard - Émilie

C’est Île d’Amour en mieux, car cette fois-ci la violette est au rendez-vous, et j’en raffole. C’est amusant : je ne comptais pas en dresser un portrait particulièrement laudatif, mais plus je le sens et plus il me plaît. En une image : une jeune fille endormie sur un lit de violettes.

Fragonard - Étoile

Je suis perplexe : l’ensemble de ses composants est semble-t-il quasi-disjoint de ceux de Belle Chérie, et pourtant je trouve qu’ils se ressemblent. L’ouverture hespéridée se mue gracieusement en un bouquet fleuri et gourmand : un régal. Je soupçonne la base de cèdre et d’ambre, assez masculine, d’y être pour quelque chose. En une image : une forêt éclairée par les constellations de la voûte céleste brillant de mille feux.

Fragonard - Fragonard

Le premier parfum de la maison se distingue remarquablement du reste malgré son caracère également fleuri : c’est probablement le chèvrefeuille qui le rend si unique. Je le trouve plus authentique que les autres : il m’évoque une nature vierge de toute influence humaine. En une image : un oiseau virevoltant dans une forêt vierge, libre comme l’air.

Fragonard - Daïma

Un parfum résolument oriental qui fait coexister amande et anis. Un soupçon de violette contribue en sa faveur. En somme, un arôme gourmand et exotique, sans être pour autant tape-à-l’œil : j’approuve. En une image : un bonze méditant dans son monastère, où brûle un encens oriental.

Fragonard - Diamant

Un parfum qui me semble plutôt masculin, bien que Fragonard prétende le contraire. Une combinaison de notes d’agrumes, dont la mandarine notamment, et de notes gourmandes comme le caramel et la vanille, sans oublier le patchouli qui est assez prononcé. Ce n’est pas ma tasse de thé mais c’est une expérience olfactive intéressante. En une image : Audrey Hepburn dévorant du regard les diamants de Tiffany’s dans sa petite robe noire.