Firmament
De la faible lueur qui coule des étoiles
Ta tendre silhouette absorbe la blancheur ;
Flottant au gré du vent, ta crinière de voiles
Reflète dans la nuit les sursauts de mon cœur.
Au rythme de tes pas teintés d’impatience,
Crépitant du doux feu de notre passion,
Tu m’entraînes sans mot dans ta mystique danse
Et je cède au plaisir de la tentation.
À l’enivrant frisson de ta main qui me touche,
De ton corps qui m’étreint, de ta peau sur ma bouche,
L’esprit sensé succombe et seul survit l’amant.
Étendu sur le sol dans l’ombre souveraine,
Contemplant le visage auguste de ma reine,
Je me perds dans tes yeux où luit le firmament.